Là nous avons enfin fait les touristes, comme il se doit quand même de temps en temps. La compagnie nous a offert un tour en minibus, j'ai mis pour l'occasion ma chemise à grosses fleurs de couleurs vives, celle que j'ai achetée dans une ile précédente et que je ne suis pas certain de pouvoir porter à Paris.
Nous avons traversé des cocoteraies pleines de cocotiers sous lesquels paissent tranquillement des boeufs charolais, les deux produits d'exportation de l'ile étant le coprah (écorce séchée de noix de coco) et la viande.
Les voitures roulent a droite ("The wrong side" disent nos aimables anglais), ce qui est exceptionnel sous ces latitudes, voila pourquoi : vers 1900 les français et les anglais avaient décidé d'administrer ensemble ces îles, à l'époque les Nouvelles Hébrides. Mais de quel côté de la route faire circuler les voitures ? Après les échanges cordiaux, fermes mais néanmoins courtois, qu'on peut supposer, les co-gouverneurs locaux décidèrent dans leur sagesse de s'en remettre au hasard. Ce serait la première voiture à débarquer qui en déciderait, ce fut celle d'un missionnaire français...
Je vous laisse imaginer la baignade dans l'eau turquoise d'une plage appelée Champagne au délicat sable blanc, le pique-nique sous les flamboyants avec des ananas, papayes et autres mangues locales, si j'insiste trop je crains pour votre tension de malheureux hivernants.
Retour sous la pluie dense d'un petit orage tropical, le temps varie très vite ici et le ciel change en quelques minutes son azur radieux contre de gros nuages noirs qui crèvent sur votre tête ou vont rapidement voir plus loin.
En revenant au bateau nous apprenons qu'a cause de la pluie le chargement du coprah, très lent et compliqué du fait des faibles moyens techniques locaux, a plusieurs fois été interrompu, nous serons encore ici demain matin.
Donc à suivre...
jeudi 15 janvier 2009
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