lundi 29 septembre 2008

ITINERAIRE

Départ de Dunkerque vers le 15 novembre, la date semble assez fluctuante selon les calendriers publiés par la compagnie Weir Lines sur son site. Escale au Havre le lendemain, avant l’Atlantique.
Environ 15 jours de mer, passage (sans escale) du Canal de Panama, encore quinze jours de mer dans le Pacifique et arrivée à Papeete (Tahiti) vers la mi-décembre. Deux ou trois jours d’arrêt.
Iles Fidji. A une semaine de Tahiti, escales pendant une petite semaine dans trois ports de ces îles : Savusavu, Suva, Lautoka.
Puis la Nouvelle-Zélande, Auckland pendant trois jours, et la Nouvelle-Calédonie, Nouméa quatre ou cinq jours. Cela nous amène à la mi-janvier où les quinze jours qui restent dans ce mois sont consacrés au cabotage dans diverses îles : Vanuatu (Port-Vila et Santo), Salomon (Honiara), Papouasie-Nouvelle Guinée (Rabaul, Kimbé, Lae, Madang).
Début février en Malaisie (Miri, Bintulu) puis Singapour quelques jours et fin du mois encore en Malaisie (Port Kelang) où je suppose que le bateau fait le plein de tout ce qui lui est nécessaire car il n’y aura plus d’arrêt avant le retour en Europe via le Canal de Suez. Compter un mois avant l’arrivée à Hambourg à la fin mars.
A part le départ et l’arrivée, ce trajet ne passe par aucun de ces grands ports de marchandises que proposent les autres lignes de cargo, genre Hong-Kong ou Yokohama, immenses dépôts de containers à perte de vue, mais des petits ports aux noms inconnus. Je ne me fais pas d’illusions, le temps n’est plus aux rivages enchanteurs et aux paisibles petites baies abritées, un port de marchandises reste ce qu’il est, petit ou grand, dominé par les engins de levage et le souci de productivité. Mais les chances demeurent quand même plus grandes de voir un peu des rivages approchés.

dimanche 28 septembre 2008

BIBLIOTHEQUE - Suite

Continuons sur cette notion de bibliothèque électronique… Evidemment ne sont libres de droit que des textes anciens. Mais c’est exactement ce qu’il me faut. Je compte bien profiter de ces longues journées de mer pour lire ce que je n’ai jamais eu le temps (ou pris le temps) de lire. Par exemple « Les trois mousquetaires »… Mais oui ce bon vieux d’Artagnan a échappé à mes lectures de jeunesse, il n’y avait aucun Dumas dans la bibliothèque familiale, on se demande bien pourquoi. Chez Hugo ou Balzac il me reste encore bien des tentations. Et les mémoires de Saint-Simon. Et Diderot, trop vite lu, comme bien d’autres. Evidemment cela fera un peu décalé, en plein océan Pacifique ou sur les rivages de Papouasie. Les voyages des grands navigateurs dans ces contrées (Cook, Lapérouse, Bougainville) ou Jules Verne feront-ils mieux dans le paysage ? Ou Conrad (Typhon) et Melville (Moby Dick) ? Je n’en sais rien, on verra sur place. Donc pour l’instant je télécharge ce qui me passe par la tête, ou ce qui m’inspire quand je parcours les sites de la BnF ou celui de la bibliothèque du Québec, ou d’autres comme www.publie.net , le projet Gutenberg (www.gutenberg.org) , la Bibliothèque Universelle (www.abu.cnam.fr) , Google books (http://books.google.fr) , j’en oublie certainement.
Mais bien sûr si lire sur un écran facilite le mal de mer j’aurai fait un mauvais pari…

samedi 27 septembre 2008

BIBLIOTHEQUE

Il est impensable que je passe quatre mois sur un bateau sans lire, et peut-être même sans lire un livre par jour. Le calcul est donc simple : les livres pesant en moyenne environ 350 grammes chacun, cela nous ferait une bibliothèque de plus de 40 kilos… Sans compter la place qu'ils prendraient. D'autant plus que le principe même d'une bibliothèque est la liberté de choix, la possibilité d'un vagabondage en fonction de l'humeur du jour et du temps qu'il fait... Ce qui implique d'emporter bien plus de titres que ce que l'on pourra lire. Impossible ! Entre l’impensable et l’impossible il ne reste que la solution de l’électronique, soit le téléchargement sur mon ordinateur portable d’une véritable bibliothèque.
Il y aurait aussi la solution d’acheter l’un de ces appareils qui commencent à se vendre en France, l’un de ces « readers » ou « e-books » genre Sony ou Iliad. Leur confort de lecture est certainement supérieur à celui de l’ordinateur, et plusieurs sites ou blogs en font de grands éloges (notamment celui de François Bon, inlassable travailleur du texte sous toutes ses formes, notamment sur les supports les plus modernes). Autour de lui on parle de « liseuse », et je trouve ce mot bien plus joli et porteur de rêve (comme l’est un livre). Mais je ne suis pas encore décidé, j’ai commencé par explorer les ressources d’Internet en ce qui concerne les textes sous forme électronique. Et là, ô merveilles, les ressources sont immenses, plusieurs sites se consacrent à la mise en ligne de livres libres de droit sous plusieurs formats. Des milliers de titres, des millions de pages.
J’ai commencé à les télécharger.
Parmi les sites précieux à cet égard : http://www.ebooksgratuits.com

mercredi 3 septembre 2008

UN CHOIX


Voici une autre image du bateau. C'est un ancien brise-glace soviétique, il fait 176 m de long sur 24 m de large, il a été tranformé en vraquier et porte container, c'est-à-dire qu'il peut transporter à peu près tout et n'importe quoi.
Pourquoi ce bateau là et pas un autre ? Parce qu'il est spécialisé dans le transport à partir de l'Europe vers les îles du pacifique sud et qu'il ne s'arrète pas dans les grands ports. Il mettra un peu plus de 120 jours pour revenir à son point de départ. Soit un peu plus de quatre mois.
Détails quant à l'itinéraire un jour prochain...