samedi 10 janvier 2009

NOUVLLE CALEDONIE - NOUMEA

Nous ne sommes restés qu'une journée à Nouméa, pas le temps de faire tout ce que j'aurais voulu. Mais comme le dit un proverbe kanak : "Il vaut mieux trouver une bonne papaye que deux mangues pourries".
Journée presque professionnelle pour moi. Après le marché dans lequel j'achète de la poudre de coco (la noix de, pas l'autre, qu'est-ce que vous croyez ?) je vais rendre visite a Pierre Faessel qui dirige la grande et belle librairie Montaigne, juste à l'un des bouts de la Place des Cocotiers, à l'autre bout ce n'est que l'Hôtel de Ville. Puis, après avoir acheté une règle et un compas pour mes dessins, je retrouve mes amis Cathie et Gilbert, chargés de préparer ici un ambitieux projet de Maison du Livre. Ils ont bon espoir de franchir les nombreux obstacles inhérents à tout projet fédérateur et novateur comme celui-ci pourrait l'être. Ils aiment la Nouvelle-Calédonie et la mer qui l'entoure. Délicieux déjeuner au bord de l'eau dans les restes aménagés d'un ancien bâtiment pénitentiaire.
Pour bien poursuivre un après-midi déjà fort entamé ils me conduisent au centre culturel Tjibaou, magnifique réalisation de l'architecte Renzo Piano, qui a su transformer le coin perdu qu'on lui concédait en exemplaire lieu de mémoire et d'espoir. Mais il faut le dire, de mon point de vue de visiteur superficiel, Nouméa semble avoir encore du chemin à faire sur la voie de l'intégration de la culture kanak dans sa vie urbaine : les rues et les statues sont par exemple toutes consacrées aux coloniaux civils et militaires les plus notoires, alors que dans les régions déjà abordées dans ce voyage, Iles Fidji, Nouvelle-Zélande, et même un peu Tahiti, un effort d'équilibrage ou de re-fondation est évident...
Départ le lendemain matin, le bateau évolue entre des iles totalement dépourvues de constructions, on a l'impression de les voir dans l'état où les ont découvertes les navigateurs des siècles passés.

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