Nous sommes restés deux jours à quai dans cette ville. Le premier était un dimanche très pluvieux, pas de chargement possible, tout était fermé sauf les églises, immenses et bondées des nombreuses religions, ainsi que les magasins ou restaurants chinois. Le long du port, très grands mouvements de bateaux divers aussi délabrés les uns que les autres, emportant ailleurs des foules colorées et des amas de marchandises.
Lundi temps magnifique, à quelques uns nous avons fait un tour sur les sites des furieuses batailles de 1942-43. C'est la qu'américains et japonais se battirent à terre pour la première fois. L'ile de Guadalcanal, d'abord occupée par les japonais, contrôlait des lignes de communications vitales entre l'Australie et les Etats-Unis, d'où l'acharnement des combats finalement gagnés par les américains. Des dizaines de milliers de morts, une cinquantaine de bateaux coulés dans la baie. Mais les traces de cette guerre disparaissent, peu de monuments commémoratifs, très tardifs au demeurant. C'est une entreprise japonaise de travaux publics qui a construit celui des américains, business is business.
Guadalcanal fait partie de l'archipel des Iles Salomon, ainsi nommées au 17ème siècle d'après une légende de Papouasie situant vers l'Orient des îles aux grands trésors. Grosse déception initiale, mais l'ironie veut qu'on y ait découvert trois cents ans plus tard d'importantes mines d'or, maintenant épuisées. Comme quoi, avec un peu de patience... En attendant les deux ressources principales restent ici le thon, en voie de raréfaction, et le coprah, dont le prix a été divisé par deux en huit ans. Bienvenue dans le 21ème siècle !
Prochaine escale à Rabaul, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. L'aéroport vient d'y être fermé pour cause d'excès de cendres projetées par le volcan local, toujours actif.
lundi 19 janvier 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire