vendredi 24 octobre 2008

AUTRE PHOTO


J'ai trouvé une nouvelle photo du Tikeibank, ex Arunbank.

jeudi 23 octobre 2008

EQUIPEMENT

Voyager léger, qu’ils disent ! C’est bien beau mais est-ce bien raisonnable ? D’abord il y a la question des vêtements : départ à la mi-novembre de Dunkerque et retour fin mars à travers la méditerranée puis le long de l’atlantique vers Hambourg, il devrait faire frisquet, non ? Mais le plus gros du voyage se situera au-dessous de l’équateur, et puisque c’est l’hiver au-dessus ce devrait être l’été au-dessous. Chaud et humide. Le problème étant que ce qui manque ne pourra pas être acheté à la boutique du coin, la terre est ronde et il n’y aura pas de coin…
Pour le reste de l’équipement, la question essentielle des lectures étant à peu près résolue, le jeu est assez ouvert : qu’est-ce qui sera utile ou inutile ? Je suppose qu’il y a des tournevis à bord en échantillons suffisants (et de toutes façons je ne vois pas quelles vis je pourrais bien avoir à tourner), mais le reste, tout le reste ??? Du papier pour les aquarelles (j’aurai du temps), des jumelles (j’aurai des choses à voir), bien sûr… En fait l’ordinateur se chargera de pas mal de données : musique, photos à venir, textes à écrire. Mais alors, s’il défaille, il ne reste plus rien, que les yeux pour pleurer et pour contempler le vide des océans…
Quant au corps je suis amené à me faire réviser par pièces détachées chez divers spécialistes, de façon à voir ce qui pourrait ne pas aller. Les lunettes, épouvante si je les perds ou casse, alors vite un double. Des médicaments contre les douleurs de toutes sortes, contre les angines, contre les plaies et bosses ? La liste pourrait être longue…

dimanche 12 octobre 2008

FORMALITES

Curieusement les formalités sont assez réduites pour un tel périple.
Du côté diplomatique un seul visa est indispensable, celui de Papouasie-Nouvelle Guinée. Pour l’Europe il ne peut se délivrer qu’à Bruxelles. J’ai donc téléphoné à l’ambassade dans cette ville pour connaître la marche à suivre, or mon interlocutrice ne parlait pas le français. Craignant le flamand ou le papou je lui ai posé l’incontournable question : « Do you speak english ? ». Elle m’a répondu « Yes » sur un ton un peu surpris, j’ai mieux compris plus tard quand j’ai appris que l’anglais est la langue officielle de la PNG. Toujours est-il que des amis qui se rendent souvent à Bruxelles ont pu déposer et reprendre mon dossier sans que je sois obligé d’y aller, merci Thierry, Dany et Jacques. Voilà une bonne chose de faite. Mais si l’on songe au nombre de papiers qu’il faudrait aujourd’hui pour un tour du monde par voie terrestre, vive la mer !
Les deux autres documents nécessaires sont médicaux : une vaccination contre la fièvre jaune en cours de validité, que j’avais déjà, et un certificat du médecin traitant attestant d’une bonne santé générale et d’une capacité, physique et mentale, à se débrouiller par soi-même sur un cargo (beaucoup d’escaliers, semblerait-il). C’est fait.
Une règle générale existe pour les bâtiments recevant des passagers : si leur nombre n’excède pas la douzaine il n’est pas nécessaire d’avoir un médecin à bord. Au-delà c’est obligatoire. D’où le fait que la plupart des cargos qui embarquent des passagers ne vendent pas plus de douze places. Garantie de relations simples et informelles, ou d’ennui profond si l’on n’a rien à se dire ? De toutes façons l’anglais est la langue officielle de ce navire, l’encadrement est britannique et les matelots russes, je ne connais pas la nationalité ni la langue des passagers potentiels.

vendredi 3 octobre 2008

BIBLIOTHEQUE - Encore...

A force de chercher dans les coins je crois avoir fait à peu près le tour des ressources en textes classiques sur Internet. J’ai récolté plusieurs centaines de titres, c’est difficile à compter car certains d’entre eux sont des recueils du genre « Œuvres complètes », d’autres au contraire sont saucissonnés en chapitres indépendants. J’aurai donc bien l’embarras du choix.
Mon but est d'emporter le moins possible de livres sous leur forme matérielle, du fait de leur poids et de la place qu'ils prennent. Mais j'en choisirai quand même quelques uns, sinon je craindrais trop de totalement dépendre de ma machine... Et le plaisir de tenir un « vrai livre » dans les mains reste irremplaçable. Si quelque lecteur a des idées sur les incontournables à emporter sur une île déserte (ce qui sera en quelque sorte un peu mon cas, provisoirement) qu’il ne manque pas de me les adresser en commentaires !
Un ouvrage en tous cas sera présent, c’est celui d’un écrivain, Michel Goedlin, qui a fait le même voyage il y a une dizaine d’années avec sa femme Yucki, photographe. A eux deux ils ont préparé et publié le récit de leur itinéraire (pas seulement géographique) sous le joli titre « Chemins d’écume » aux éditions de l’Aire. Quitte à remettre ses pas dans les traces de quelques autres (de beaucoup d’autres) autant en tenir compte, même si cela risque un peu de compromettre certaines surprises. Ce récit existe, il me sera plus proche que ceux de Cook ou de Bougainville, aucune raison de faire mine de l’ignorer ou de ne pas en intégrer le meilleur.